Se faire encrer par souci de beauté est depuis longtemps à la mode : au début des années 1900, les dames de la société qui en avaient assez de se rougir passaient déjà sous l’aiguille pour avoir des joues d’un rose délicat pour toujours. Aujourd’hui, le maquillage permanent est plus sophistiqué, mais l’objectif est le même : des améliorations furtives qui ressemblent à de vraies améliorations. Voici ce qu’il y a de nouveau et de prochain dans le tatouage cosmétique.
Le blush à lèvres
Il s’agit d’une technique subtile. L’idée n’est pas d’imiter le maquillage, mais plutôt de redonner une teinte de jeunesse. Le blush ajoute un ton sain, car les lèvres deviennent naturellement pâles ou violettes avec le temps. Pour obtenir des résultats réalistes, elle utilise sa propre technique, qui consiste à déposer manuellement de petits points de pigment les uns après les autres, à la manière du pointillisme. Bien que le rougissement des lèvres ne vous donne pas l’air d’être « fardé », cette technique de tatouage est devenue une alternative aux injectables très prisées par les célébrités, car elle apporte une plénitude discrète. Elle améliore et redéfinit le contour, créant une harmonie et l’apparence d’un volume plus important, avec un effet très naturel. La procédure peut également corriger les asymétries et rééquilibrer les lèvres supérieures et inférieures et les pigments semi-permanents durent de six à douze mois.
Sourcils hybrides
Les sourcils tatoués des années 90 étaient connus pour leur forme opaque et leur teinte révélatrice (souvent bleutée), mais les pigments et les techniques ont beaucoup évolué depuis. Aujourd’hui, le microblading est le service de choix pour les sourcils, permettant à l’artiste de graver à la main des traits fins, semblables à des cheveux, à l’aide d’une aiguille fine. Plus l’aiguille utilisée est fine, plus les résultats sont fins. Son approche personnalisée et réaliste respecte la direction parfois aléatoire dans laquelle les poils poussent. Comme les pigments sont placés dans le derme supérieur, le microblading est semi-permanent et dure un à deux ans.
Tatouage réparateur
La reconstruction du mamelon et de l’aréole après une mastectomie n’est pas nouvelle, mais elle avait lieu dans le cabinet du chirurgien, et non entre les mains d’un artiste. Les chirurgiens étaient formés pour faire un simple point rose, pas nécessairement quelque chose de réaliste. Toutefois, le travail en trompe-l’œil d’un artiste est si réaliste qu’il est difficile de croire qu’il s’agit d’une simple encre corporelle permanente réalisée avec une machine à tatouer conventionnelle. La procédure est personnalisée et s’adresse à toute personne souhaitant repigmenter l’aréole, y compris celles qui ont des mamelons naturellement pâles, les survivantes du cancer du sein et les clientes transgenres ou non binaires qui ont subi une chirurgie du haut.